Le Nouvelliste | Publié le : 11 juin 2014
Né à Port –au- Prince, en 1959, Frantz Lebeau a étudié le droit à la Faculté de droit et des sciences économiques de Port- au Prince. Parallèlement, il a débuté des études en sciences politiques à l’institut national de gestion et des hautes éudes internationales (INAGHEI). Disciple de Carl Brouard, l’heureux auteur du recueil de poèmes écrit sur du ruban rose, il vient de publier « Mes mots » à Jebca éditions aux États-Unis d’Amérique.
Ses poèmes évoquent les thèmes majeurs de sa vie, son enfance et son adolescence à Martissant, l’âge adulte et son militantisme, son amour pour Haïti et sa conversion à la foi chrétienne. Selon son préfacier Mario Malivert, les poèmes de Mes mots s’imprègnent de la ferveur patriotique de Massillon Coicou. Le poète écrit sur tout ce qui lui traverse l’esprit, sur des thèmes personnels, tels ses enfants ou son amour pour Haïti ou sur des figures de proue tels Jean Dominique ou Nelson Mandela. Taquinant continuellement la muse, le poète rend un vibrant hommage à la poésie
« Sincère et vraie silencieuse, noire
Tu faufiles à travers les fibres glacées
De mon cœur noir. » (p. 40)
Poète lyrique, il cherche dans son cœur la source de la poésie. Il laisse s’épancher ses effusions personnelles avec la conviction que ses lecteurs se reconnaîtront dans ses émotions et ses sentiments. Écrivain engagé, il croit que la poésie doit être utilisée comme une arme au service de causes nobles, de valeurs universelles. Sa poésie redéfinit la fonction du poète.
« Entre les mots déposés sur du ruban rose
Le poète rit, sourit, parle, déclame aime et chante
On dirait un dieu dans sa chambre intérieure
Priant dans sa tombe à part veillant
Il ranime les cœurs d’hommes brisés
Sur le macadam de la vie. » (p. 39)
Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie, pour citer Arthur Rimbaud, trouvent leur parfaite expression dans sa poésie. Il est le poète qui, sur son douloureux chameau, fréquente la misère et ses tombeaux.
« J’en ai l’âme anxieuse et troublée
Le fantôme de la vérité me suit de toutes parts
Je ne sais où poser un instant ma tête
Car j’ai vomi sur le tronc de l’arbre
Sur lequel je devrais humainement m’asseoir
Pour dire un requiem, une litanie, un poème funèbre. » (p. 110)
Le recueil de poèmes : « mes Mots » est une façon pour Frantz Lebeau de manifester sa foi indéfectible en Dieu le maître du monde, son père et son créateur. « Le tombeau vide », « Christ », « Golgotha », «Mon Sauveur »; et clamer également son amour pour Haïti: « Négrier », « Haïti », « Ma patrie », « Haïtiens », « Ayiti », « Martissant ». Plein d’humilité, il exprime ses inquiétudes et ses espoirs et devient le porte-parole de l’humanité dont il se fait le guide. Ses mots teintés d’amour appellent les hommes à pratiquer l’esprit de vivre ensemble et la fraternité. C’est un recueil à lire malgré tout, en dépit des vers gauches et maladroits. Car les poèmes nous invitent à aimer Dieu, nos prochains et notre patrie.
Schultz Laurent Junior
Né à Port –au- Prince, en 1959, Frantz Lebeau a étudié le droit à la Faculté de droit et des sciences économiques de Port- au Prince. Parallèlement, il a débuté des études en sciences politiques à l’institut national de gestion et des hautes éudes internationales (INAGHEI). Disciple de Carl Brouard, l’heureux auteur du recueil de poèmes écrit sur du ruban rose, il vient de publier « Mes mots » à Jebca éditions aux États-Unis d’Amérique.
Ses poèmes évoquent les thèmes majeurs de sa vie, son enfance et son adolescence à Martissant, l’âge adulte et son militantisme, son amour pour Haïti et sa conversion à la foi chrétienne. Selon son préfacier Mario Malivert, les poèmes de Mes mots s’imprègnent de la ferveur patriotique de Massillon Coicou. Le poète écrit sur tout ce qui lui traverse l’esprit, sur des thèmes personnels, tels ses enfants ou son amour pour Haïti ou sur des figures de proue tels Jean Dominique ou Nelson Mandela. Taquinant continuellement la muse, le poète rend un vibrant hommage à la poésie
« Sincère et vraie silencieuse, noire
Tu faufiles à travers les fibres glacées
De mon cœur noir. » (p. 40)
Poète lyrique, il cherche dans son cœur la source de la poésie. Il laisse s’épancher ses effusions personnelles avec la conviction que ses lecteurs se reconnaîtront dans ses émotions et ses sentiments. Écrivain engagé, il croit que la poésie doit être utilisée comme une arme au service de causes nobles, de valeurs universelles. Sa poésie redéfinit la fonction du poète.
« Entre les mots déposés sur du ruban rose
Le poète rit, sourit, parle, déclame aime et chante
On dirait un dieu dans sa chambre intérieure
Priant dans sa tombe à part veillant
Il ranime les cœurs d’hommes brisés
Sur le macadam de la vie. » (p. 39)
Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie, pour citer Arthur Rimbaud, trouvent leur parfaite expression dans sa poésie. Il est le poète qui, sur son douloureux chameau, fréquente la misère et ses tombeaux.
« J’en ai l’âme anxieuse et troublée
Le fantôme de la vérité me suit de toutes parts
Je ne sais où poser un instant ma tête
Car j’ai vomi sur le tronc de l’arbre
Sur lequel je devrais humainement m’asseoir
Pour dire un requiem, une litanie, un poème funèbre. » (p. 110)
Le recueil de poèmes : « mes Mots » est une façon pour Frantz Lebeau de manifester sa foi indéfectible en Dieu le maître du monde, son père et son créateur. « Le tombeau vide », « Christ », « Golgotha », «Mon Sauveur »; et clamer également son amour pour Haïti: « Négrier », « Haïti », « Ma patrie », « Haïtiens », « Ayiti », « Martissant ». Plein d’humilité, il exprime ses inquiétudes et ses espoirs et devient le porte-parole de l’humanité dont il se fait le guide. Ses mots teintés d’amour appellent les hommes à pratiquer l’esprit de vivre ensemble et la fraternité. C’est un recueil à lire malgré tout, en dépit des vers gauches et maladroits. Car les poèmes nous invitent à aimer Dieu, nos prochains et notre patrie.
Schultz Laurent Junior